Syndrome métabolique; Néoplasie endocrinienne;

Le syndrome métabolique est devenu la première épidémie mondiale non infectieuse. En effet, nous assistons ces dernières années, à une augmentation galopante de sa prévalence et cela dans tous les pays du monde aussi bien les pays industrialisés que les pays émergeants comme notre pays. La croissance alarmante de cette affection représente en fait, un véritable problème de santé publique. Dans certains pays, la prévalence du syndrome métabolique dépasse 30%. De ce fait, le cout économique de ses complications représente une part importante des dépenses de santé d’un état. Dans les pays industrialisés par exemple, il représente plus de 5% du budget. Dans notre pays, le problème du syndrome métabolique devient alarmant. Sa prévalence est de l’avis de tous les praticiens en constante augmentation bien que nous ne disposons pas de chiffres à l’échelle nationale. Cette situation préoccupante est expliquée par l’occidentalisation de notre mode de vie, la sédentarisation de la population, le changement de notre mode de vie alimentaire traditionnel qui privilégiait l’alimentation diversifiée basée sur les légumes, les fruits, les féculents, la volaille, le poisson et l’huile d’olive au profit d’une suralimentation grasse et calorique La mise en place d’une politique adaptée en matière de traitement et de prévention est hautement indiquée en raison de la morbimortalité lié à cet état. Le syndrome métabolique résulte de l’interaction de facteurs environnementaux et de facteurs héréditaires. Ses complications sont nombreuses : Respiratoires (syndrome d’apnée du sommeil) Cardiovasculaires (Hypertension, thrombose, coronaropathie, insuffisance cardiaque….) digestives (lithiases, stéatose), rénales, ostéoarticulaires, gynécologiques (infertilités, cancers…) métaboliques (diabète sucré, dyslipidémie) et psychosociales.