Guide pratique : pour le suivi des porteurs de prothèses valvulaires cardiaques

Djafer, Boulanouar (Auteur)

Type de document:
Livre
Langue:
fre
Adresse bib.:
Ben Aknoun: Alger : Office des publications universitaires,[s.d]
Collation:
48 p. : ill. ; 19*24 cm.
ISBN:
9789961018460
Domaine(s):
Sciences médicales et sanitaires
Mot (s) clé:

Les artères coronaires; Anatomo-chirurgical; Myocardique;

Résumé

A partir de 1948, le coeur est pénétré avec la réalisation de la commissurotomie à coeur fermé (CCF) à l’aide du doigt ou d’onglet pour ouvrir les commissures mitrales soudées. Pour réparer les lésions valvulaires, l’absence de possibilité d’ouverture du coeur constituait un obstacle majeur devant le chirurgien. Pour la réaliser, il faudra l’arrêter, le vider, le protéger de l’ischémie provoquée et en même temps assurer son travail de pompe cardiaque et celui des poumons. Ces derniers sont bien évidemment, le siège des échanges gazeux (hématose). La réponse est venue par l’application en clinique humaine de la machine coeur poumons artificiels (MCPA) réalisée grâce aux travaux de John Kirklin à la Mayo-Clinic qui avait repris les travaux de John Gibbon et à l’équipe de Minnéapolis conduite par Walton Lillehei. En France, les pionniers se nommaient Charles Dubost, F. de Gaudart D’Allaines, Daniel Guilmet, Alain Carpentier et bien d’autres qui avaient apporté une contribution de taille au développement de cette chirurgie. L’installation de la CEC permet de drainer le sang du patient vers la « pompe », l’oxygéner, le filtrer et le réinjecter au patient. Le coeur est alors court-circuité et les poumons sont affaissés. La CEC permet ainsi, au chirurgien de réaliser des opérations sur un coeur arrêté et exsangue. Afin que le coeur ne souffre pas de l’ischémie, étant exclu, des procédés de protection myocardique sont mis en jeu : les cardioplégies.

Partager ce livre via :

    Share on Google+